Phénomènes de mouillage
Pour avancer sur ces questions, nous avons développé à INPHYNI différentes approches expérimentales non conventionnelles et nouvelles pour mesurer les angles de contact à l'échelle macroscopique et microscopique en fonction de la vitesse de la ligne de contact. Ces différents dispositifs expérimentaux permettent de mettre en mouvement la ligne de contact dans un état stationnaire forcé (déplacement mécanique de l'interface) ou non forcé (évaporation) ou dans un état transitoire via des vibrations du substrat. Nous étudions aussi bien des surfaces aux propriétés de mouillage homogènes que des surfaces hybrides hydrophiles-hydrophobes.
Mouillage dynamique de surfaces superhydrophobes
- COHEN C. et al. (2019) Soft Matter 15(45) 9352-9358, 10.1039/c9sm01402k
- COHEN C. et al. (2019) Soft Matter 15(14) 2990-2998, 10.1039/c8sm02458h Collaboration : F. Guittard (Nice)
Nous travaillons actuellement sur le problème de la loi angle de contact - vitesse de la ligne de contact, en couplant les mesures macroscopiques fournies par les expériences de pont capillaire à des mesures plus microscopiques avec un montage de gouttes sessiles monté sur un microscope inversé.
Collaboration : Jerôme Fresnais (PHENIX, Paris), Etienne Barthel (SIMM, Paris).
Entrainement du liquide et rupture du pont capillaire
Collaboration : R. Valette (CEMEF)
Transition d'empalement
L'origine de cet empalement est largement discutée dans la littérature mais est encore mal comprise, pour les surfaces de piliers déformables en particulier. Nous avons développé un dispositif de goutte sessile monté sur un microscope inversé pour étudier la transition d'empalement à l'échelle des piliers. Nous faisons varier le volume de la goutte d'eau et la nature du substrat (composé de matériaux rigides ou mous).
Nous cherchons à mieux décrire les causes de cette transition et à comprendre sa dynamique.